Jonction possible avec le T 33 La Torca Del Cerro |
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DATE
- NOMS - TPST -
OBJECTIF 2000
07/08 Philippe BERTOCHIO & Jean-Yves BIGOT (Big) Repérage et balisage de l'accès au gouffre 15/08 Philippe BERTOCHIO & Jean-Yves BIGOT (Big) - 3 h - Equipement du gouffre jusqu'à -125. Etroiture terminale forcée par Philippe et arrêt sur une autre. 16/08 Philippe BERTOCHIO, Jean-Yves BIGOT (Big) & Cyrile ARNAUD - 7 h - Big & Philippe désobent le méandre FLP, Cyrile réquipe le cavité hors chute de pierres. 18/08 Philippe BERTOCHIO, Jean-Yves BIGOT (Big) & Cyrile ARNAUD - 8 h - Désob du méandre FLP par Philippe, topo de l'entrée à -125 m par Cyrile et Big. Equipement de la pointe (-125 à -300 m) par Cyrile et topo par les deux autres compères. 19/08 Manu RUIZ, Céline, Sylvia & José-Antonio - 9 h - Descente du matos de pointe : corde, perfo, accus... à -300 m. 20/08 Philippe BERTOCHIO & Jean-Yves BIGOT (Big) - 5 h 30 - Pointe jusqu'à -325 m. Méandre "monstre zef" forcé par Philippe et arrêt devant le P50 21/08 Manu RUIZ & José-Antonio - 12 h 30 - Désob du méandre "Monstre Zef" 22/08 Christophe FOLLEAS (FOFO) & Lubin CHANTRELLE - 6 h 30 - Désob du méandre "Monstre Zef" (à la massette = c'était pas des lopettes) 25/08 Bernard VIDAL (Narbé) & Bernard HOTZ - 17 h - Pointe de - 325 m à - 470 m et désob au ryobi de plusieurs passages. 27/08 Christophe FOLLEAS (FOFO) & Sébastien RENAULT - 17 h 30 - Désob à - 130 m, topo de - 322 m à - 500 m et pointe 28/08 Lubin CHANTRELLE & Jean-François GAUCHER - 20 h 30 - Pointe jusqu'au terminus 2000 à - 550 m. 29/08 Bernard VIDAL (Narbé) & Bernard HOTZ - 14 h 15 - Photo, topo et désob du terminus à la massette (en vain) 30/08
Vincent BIOT & Jean-Louis GUETTARD - 12 h -
Déséquipement |
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Le TR2 s'ouvre par deux orifices dans un léger talweg. L'entrée inférieure de 3 m de large pour 5 m de long crache en été un puissant courant d'air froid sensible jusqu'à plusieurs mètres du trou.Le puits d'entrée, assez esthétique, mesure 69 m de profondeur. De jolies petites fleurs blanches sur les premiers mètres laissent place à des parois verdâtres puis à un beau tube vertical qui s'élargit jusqu'à une section de 8 m par 5 m. Le fond du puits est occupé par un névé et un pierrier qui se déversent dans la verticale suivante de 40 m. A sa base occupée par un nouveau névé, il faut traverser en oppo et remonter de quelques mètres, pour descendre un P5 contre un énorme bloc. Nous sommes dans une petite salle de 10 m par 5, dont l'issue est un ressaut de 2 m défendu par une étroiture élargie contre un bloc. La fissure se prolonge par un R3, élet également, et un P5.Nous arrivons alors à -128 au début du méandre FLP comme "Front de Libération des Picos" (organisation spéléo-terroriste pour libérer les -1000). Les explorateurs précédents, de l'IEV, s'étaient arrêtés en 1993 à mi-parcours de ce méandre très étroit sur étroiture impénétrable. Une dizaine de tirs a été nécessaire pour calibrer puis forcer ce méandre de 15 mètres de long au total, l'utilisation du perforateur thermique ne posant aucun problème avec la présence du violent courant d'air.
A la base du P31 un boyau descendant parcouru par le courant d'air débouche sur un méandre dans lequel coule le premier actif du trou (côte -313). Nous rejoignons ici un des chevauchements inclinés à 45° entre les grandes écailles constitutives du massif. L'amont est rapidement impénétrable. A l'aval ce méandre "monstrezef" (son nom ne nécessite pas de préciser qu'il est passablement ventilé) était très étroit au départ ce qui a ralenti les explorations. Des arguments frappants et explosifs lui ont donné depuis une largeur acceptable. Au bout de 40 mètres le méandre montrezef se termine sur un beau et vaste P50 à l'orifice agrandi : le puits "Berdos", en souvenir du travail en duo des deux Bernard le jours de l'élargissement final du méandre et de la descente du puits. Le puits suivant de 17 mètres, sur faille, est coupé par un palier. Si on le descend jusqu'au fond la verticale suivante peut se désescalader mais en se mouillant car l'actif perdu dans le méandre monstrezef y refait son apparition. Il faut donc penduler quelques mètres sous le palier du P17 pour équiper une verticale de 14 mètres moins arrosée. En bas le gouffre se poursuit par un virage à 180° avec un méandre confortable en banquettes remontantes (comme d'hab. dans les trous des Picos). Nous descendons alors un petit P3 puis un peu plus loin un P6 au départ étroit. La remontée d'une banquette en rive gauche permet d'équiper plus directement la verticale suivante de 16 mètres. On atterrit ainsi à -418 au lagon bleu, belle base de puits bien propre de 5 m de diamètre agrémentée d'une vasque, où ne manquent que les vahinés et 25° de plus … La suite est un court méandre de 10 m de long et 2 m de haut. Cette faible hauteur et le courant d'air moins important illustrent qu'un autre passage parallèle doit exister. Ce méandre débouche sur le Puits des rognons : verticale de 39 mètres toute incrustée de rognons noirs de tailles variées. A sa base se présente au sud-ouest une arrivée parallèle et au nord-est l'orifice d'un P11 : le puits "3 topos sinon rien", au nom significatif de certains ennuis topographiques, mais également significatif de notre souci d'avoir une topo suffisamment précise. Il est suivi de deux ressauts de 5 et 7 mètres qui peuvent se descendre en libre mais qui ont été équipés au large de façon plus confortable. Nous atteignons ainsi à -480 un P59 creusé sur la même fracture sud-ouest / nord-est que celle suivie depuis le Puits des rognons. Cette direction de fracture est d'ailleurs courante aussi bien dans le TR2 que dans les gouffres situés plus haut sur le secteur du Travé. Le P59 est d'abord d'un diamètre assez réduit, il prend ensuite de l'ampleur en se développant sur la fracture (jusqu'à une dizaine de mètres de long), puis il se rétrécit dans les 10 derniers mètres. Au fond (-539 terminus topo) un passage étroit dans lequel s'engage l'actif était obstrué à l'origine. Une désobstruction manuelle a permis d'ouvrir le passage jusqu'au ressaut "del a Mazette" de 3 mètres (un tir au sommet de ce ressaut éviterait de se mouiller). Par un nouveau petit ressaut on atteint le terminus 2000 de la cavité à -550. Il y a deux possibilités : à droite un "bombé" de moins de 20 cm de large mais relativement long n'a pu être franchi, et à gauche en bas un passage encore plus étroit mais ponctuel qui devrait nécessiter un ou deux tirs. Dessous il y un puits d'une dizaine de mètres. La majeure partie du courant d'air soufflant de la cavité est présente en ce point. Devant les difficultés à passer
au fond nous avons fouillé le P59 et découvert trois autres
points souffleurs de courant d'air :
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Watt Milpuits P 31m Cote -180 m Photo
B. Vidal et B. Hotz
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